Il y a des journées dans une vie qui comptent plus que d’autres, surtout quand ceux que l’on aime sont fragilisés par la maladie. Ces premiers témoins de notre vie, nous voulons, à notre tour, les rassurer, les bercer comme s'ils étaient nos enfants. L’expérience des urgences est redoutable. Rester là, impuissants à attendre, suspendus à un mot de réconfort qui ne vient jamais. Les heures s’égrènent 1,2…5h à attendre que le verdict tombe. Voir ceux que nous aimons en souffrance est toujours une bien douloureuse épreuve. Alors, mon remède à moi, c’est de sortir les gens du silence et transformer la salle d’attente en un vaste lieu d’échange. S’intéresser à l’autre, leur donner un peu de cette chaleur dont on a tous tant besoin. Une après-midi de partage, des vies qui se croisent, des enfants aux vieillards aux visages apeurés, elle est là l’humanité avec son lot de joies et de chagrins. Et puis, tard le soir, enfin repartir avec mon papa, sécher les larmes de maman, les voir s’embrasser comme si cela faisait une éternité qu’ils étaient séparés, repartir retrouver mon Astréor pour revivre avec lui toutes les moments forts de la journée.

Et puis, en rentrant découvrir dans ma boite aux lettres, des cadeaux remplies de tendresse de mes anges gardiens : Christiane, Coco et ma libéllule.

Je vous montre aujourd’hui la carte de Christiane, mon aminet au grand cœur. Vous n’imaginez pas à quel point cette carte me touche car chaque détail est pensé. Elle sait combien chaque nom inscrit dans cette étoile compte pour moi et illumine ma vie au quotidien. Et je sais l’effort que cela lui a demandé car ses doigts de fée sont entravés par une arthrose déformante. Alors la grande sœur que je suis pour toi te remercie profondément de cette tendresse qui m’a tant fait chaud au cœur après cette journée si particulière.

Demain, je vous montre les cadeaux de Coco et de ma libélulle.